vendredi 30 juillet 2010
mardi 27 juillet 2010
samedi 24 juillet 2010
vendredi 23 juillet 2010
durandal
mardi 20 juillet 2010
durandal
Avis de Sceneario.com
(14 Juillet 2010)
Tout le monde connait la fameuse épée de Roland, neveu de Charlemagne qui, alors qu’il commandait l’arrière garde de l’armée du roi, tomba dans un guet-apens tendu par les Basques à l’instigation de Ganelon.Blessé à mort, il sonna son oliphant pour appeler le roi à sa rescousse et pour que son épée ne tombe pas aux mains de l’ennemi, il tenta de la briser sur un rocher mais c’est le rocher qui se rompit. Roland, alors lança son épée qui miraculeusement parcourut des centaines de kilomètres pour aller se ficher dans un rocher à Rocamadour.Une épée fichée dans un rocher, voilà qui n’est pas sans nous rappeler un autre objet légendaire qui alimente l’imaginaire depuis fort longtemps, Excalibur.Durandal a, jusqu’à présent, une légende beaucoup moins développée, elle n’a guère inspiré la littérature et seule la Chanson de Roland semble en parler.Il n’en fallait pas plus à Nicolas Jarry, scénariste prolifique à qui l’on doit récemment les 9 Princes d’Ambre ou la Rose et la Croix, pour s’interroger sur le mystère de cette épée et sur son origine.Bien avant Roncevaux, Durandal est l’épée des comtes de Bretagne, mais lorsque Ambroise, grand père de Roland, meurt héroïquement en défendant Charlemagne contre les Saxons alors qu’il abat Irminsul, leur idole païenne, lors d’une journée de bruit et de fureur.La mère de Roland, fille d’Ambroise, alors que les funérailles du grand guerrier se déroulent, décide de confier l’épée à Dame Edda, une jeune femme venue d’Islande. Son but, éloigner Durandal de son fils et par là même le protéger.Cette épée est puissante, capable de transformer un simple guerrier en seigneur de guerre, mais elle renferme une part de mystère, une part d’ombre pour les comtes de Bretagne, et déjà elle agit sur le caractère de Roland.Nicolas Jarry développe son scénario sur deux plans, la Bretagne, marche de l’Empire, terre de Roland et de ses ancêtres et l’Islande terre de neige et de glace d’où vient Dame Edda, contrée où règne un ordre de prophétesses guerrières qui semblent en savoir long sur Durandal.Ce premier album de la série initie une saga somptueuse dans un univers où le pouvoir, sa conquête et sa conservation passent pour les uns par l’esprit de chevalerie, la loyauté et l’abnégation, pour les autres par les manigances, la traitrise et la manipulation.Avec Durandal, tout est possible, tout est à inventer et nul doute que Jarry ne manquera pas de surprendre le lecteur puisqu’il a réunit ici tous les éléments d’une grande aventure.L’or et le sang de la Bretagne opposés au bleu froid et à la neige de l’Islande semblent opposer ces deux univers qu’un mystère réunit pourtant. Bretons, Saxons, Nordmen, tous sont emportés dans une nouvelle légende, impétueuse et splendide.Le récit est littéralement porté par le dessin de Gwendal Lemercier, chaque case est une merveille d’enluminure, travaillée, précise, ses scènes de bataille sont des tableaux emplis d’une fièvre violente et puissante.Mariage de la saga scandinave et de la légende celtique, ce premier album inaugure une série captivante.
Par Olivier
(14 Juillet 2010)
Tout le monde connait la fameuse épée de Roland, neveu de Charlemagne qui, alors qu’il commandait l’arrière garde de l’armée du roi, tomba dans un guet-apens tendu par les Basques à l’instigation de Ganelon.Blessé à mort, il sonna son oliphant pour appeler le roi à sa rescousse et pour que son épée ne tombe pas aux mains de l’ennemi, il tenta de la briser sur un rocher mais c’est le rocher qui se rompit. Roland, alors lança son épée qui miraculeusement parcourut des centaines de kilomètres pour aller se ficher dans un rocher à Rocamadour.Une épée fichée dans un rocher, voilà qui n’est pas sans nous rappeler un autre objet légendaire qui alimente l’imaginaire depuis fort longtemps, Excalibur.Durandal a, jusqu’à présent, une légende beaucoup moins développée, elle n’a guère inspiré la littérature et seule la Chanson de Roland semble en parler.Il n’en fallait pas plus à Nicolas Jarry, scénariste prolifique à qui l’on doit récemment les 9 Princes d’Ambre ou la Rose et la Croix, pour s’interroger sur le mystère de cette épée et sur son origine.Bien avant Roncevaux, Durandal est l’épée des comtes de Bretagne, mais lorsque Ambroise, grand père de Roland, meurt héroïquement en défendant Charlemagne contre les Saxons alors qu’il abat Irminsul, leur idole païenne, lors d’une journée de bruit et de fureur.La mère de Roland, fille d’Ambroise, alors que les funérailles du grand guerrier se déroulent, décide de confier l’épée à Dame Edda, une jeune femme venue d’Islande. Son but, éloigner Durandal de son fils et par là même le protéger.Cette épée est puissante, capable de transformer un simple guerrier en seigneur de guerre, mais elle renferme une part de mystère, une part d’ombre pour les comtes de Bretagne, et déjà elle agit sur le caractère de Roland.Nicolas Jarry développe son scénario sur deux plans, la Bretagne, marche de l’Empire, terre de Roland et de ses ancêtres et l’Islande terre de neige et de glace d’où vient Dame Edda, contrée où règne un ordre de prophétesses guerrières qui semblent en savoir long sur Durandal.Ce premier album de la série initie une saga somptueuse dans un univers où le pouvoir, sa conquête et sa conservation passent pour les uns par l’esprit de chevalerie, la loyauté et l’abnégation, pour les autres par les manigances, la traitrise et la manipulation.Avec Durandal, tout est possible, tout est à inventer et nul doute que Jarry ne manquera pas de surprendre le lecteur puisqu’il a réunit ici tous les éléments d’une grande aventure.L’or et le sang de la Bretagne opposés au bleu froid et à la neige de l’Islande semblent opposer ces deux univers qu’un mystère réunit pourtant. Bretons, Saxons, Nordmen, tous sont emportés dans une nouvelle légende, impétueuse et splendide.Le récit est littéralement porté par le dessin de Gwendal Lemercier, chaque case est une merveille d’enluminure, travaillée, précise, ses scènes de bataille sont des tableaux emplis d’une fièvre violente et puissante.Mariage de la saga scandinave et de la légende celtique, ce premier album inaugure une série captivante.
Par Olivier
jeudi 15 juillet 2010
durandal
jeudi 8 juillet 2010
vendredi 2 juillet 2010
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